Depuis que ma bouche est presque muette
j'aime les vies qui ne parlent presque pas.
Un arbre ; et tout juste - il s' arrête où
je m'arrête, reprend joyeux mon chemin -
l'animal docile qui me suit.
Il se résigne au joug qu'on lui impose.
Me jette, au plus, un regard suppliant.
Enseigne, par son silence, d' éternelles vérités.