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Citation de VALENTYNE


Dans ses articles, Jackie Donaldson avait eu l’occasion d’évoquer les coups frappés à la porte au petit matin, la bousculade jusqu’à la voiture de police rangée le long du trottoir, le trajet à toute allure à travers les rues désertes et l’attente insupportable dans une pièce exiguë imprégnée de l’odeur de tous les pauvres bougres qui étaient passés par là. Mais il ne lui était jamais venu à l’esprit qu’elle pourrait en faire l’expérience à ses dépens.
Elle avait été tirée du sommeil par le bourdonnement de l’interphone. Il était 3h47, avait-elle noté, avant d’attraper son peignoir et de se diriger vers la porte d’un pas incertain. Lorsque l’inspecteur Darren Heggie s’était annoncé, sa première pensée avait été pour Hélène. Sinon pourquoi serait-il venu à une heure pareille ? Mais elle n’avait pas protesté. Elle savait que ça n’aurait servi à rien.
Heggie avait fait irruption chez elle accompagné d’une femme en civil et de deux agents en uniforme à la traîne, l’air légèrement mal à l’aise. Il n’avait pas perdu de temps en bavardages. « Jacqueline Donaldson, je vous demande de me suivre. Vous êtes soupçonnée de complicité de meurtre. Sans mise en examen, la période de détention provisoire est d’un maximum de six heures. Il vous est possible de communiquer avec un avocat. Tout ce que vous êtes tenue de dire, c’est votre nom et votre adresse. Comprenez-vous la raison de votre garde à vue ? ».
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