Certaines vies sont des étangs impassibles, sans passion, sans drame, sans heurt. D'autres sont traversées par de fêlures fatales - dont la mort, lorsqu'elle survient de façon brutale, est la manifestation la plus spectaculaire. Chez certains êtres encore, ces fêlures, loin d'être franches et nettes, créent une myriade de brisures secondaires, de nervures qui finissent par tout contaminer et mettre en péril la solidarité de l'ensemble. (p312)