Cela fait douze ans que Renaldo est confiné dans cinq mètres carrés éclairés au néon, dont il ne sort que deux ou trois fois par semaine dans une cour bétonnée, avec les mêmes personnes, quelquefois une de plus, quelquefois une de moins.
Cela fait quatre ans qu’il attend la re-sentence qui le condamnera à la prison à vie ou le renverra dans le couloir de la mort.
Cela fait plus d’un an qu’il souffre de maux de tête insupportables, sans savoir précisément ce qui les cause.