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3.32/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 08/05/1969
Biographie :

Née en 1969 dans le Sud de la France, Valérie Boronad décide de devenir écrivain un beau matin, à l'âge de sept ans. Lectrice précoce et insatiable, elle s'adonne très tôt à l'écriture sous des formes diverses, nouvelles, poésies, scénettes... À douze ans, elle initie une correspondance avec Simone de Beauvoir qui durera jusqu'à la disparition de l'auteur. Simone de Beauvoir sera la première à suivre avec attention les prémisses de son apprentissage et à l'encourager à écrire. « Vous serez écrivain » lui écrit-elle, en réponse aux textes que Valérie lui adresse.
Valérie Boronad a d'abord écrit pour le théâtre, aux côtés de son mari, metteur en scène et comédien avec qui elle assure la co-direction d'une Compagnie de théâtre professionnelle. Éprise de littérature américaine [Faulkner, Hemingway, Selby, Miller, Fante, Banks, Irving, Auster?], sa technique narrative s'inscrit dans une filiation d'outre-atlantique. Les Constellations du hasard est le premier roman qu'elle présente.
Diplômée de l'ESSEC et agrégée, Valérie Boronad est professeur dans l'Enseignement Supérieur. Auprès de sa famille, elle partage son temps entre la région parisienne et la presqu'île de Giens.















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Source : © Belfond.fr, Paris, 2007-2008
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Muriel Beyer reçoit Valérie Boronad pour son premier roman drôle, poétique et pour le moins surprenant. A lire absolument !


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Je suis parti à la recherche de Paul Auster.
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Où était-il dit que les écrivains ne doivent pas chercher à vivre les histoires qu'ils inventent?
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L'humour est parfois l'ultime becquée qui vous évite de crever la bouche ouverte quand vous n'êtes plus qu'un oisillon piaillard et affamé.
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« Il disait ferme les yeux, petit, ……laisse les mots entrer en toi, laisse simplement les mots couler et je fermais les yeux et je sentais la fraîcheur du soir, les odeurs de jasmin et de magnolia, j’entendais le son de l’orage et le bruits des vagues…il disait vole, petit vole, les mots sont des semences à voler, alors je fermais les yeux et doucement, doucement je m’en allais ».
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L'exil lui apprit la littérature et les livres envahirent ses nuits et firent taire les rêves que nourrissaient ses peurs. La littérature fut d'abord un refuge, puis elle devint aussi vaste qu'une terre nouvelle, un pays d'où on ne le chasserait pas et qu'il ne cesserait de parcourir, un territoire neutre à l'abri de la fureur des hommes et de l'horreur de la guerre. Grâce aux livres, il cessa d'être un apatride. Au lieu de cette sensation dévorante, il s'inventa un chez-lui et trouva une forme de paix. Les personnages de papier devinrent ses compagnons, sa famille. A nouveau, il se réveillait au matin pour ouvrir ses volets sur les côtes marocaines. Chaque livre traçait un pan de leur relief ardoise adossé au ciel pâle.
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Chaque seconde nous dépouille d'un grain de sable et nous précipite vers la mort. (p.154)
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Quand il trancha le ventre du deuxième bar, il s'aperçut que tous ces mots formaient des vers et il s'en étonna simplement, et tout en se penchant en avant pour enfouir ses doigts bien au fond de la panse, il se mit à les écouter qui s'échappaient, émanant d'une intimité qu'il avait ignorée, ferme et grise au fur et à mesure qu'il la libérait, au fur et à mesure qu'il mettait au jour la vaste poche béante sur laquelle il se penchait.
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Cécilia était une et indivisible et il adorait cela en elle, lui qui avait été si souvent divisé, séparé de tant de lieux et de tant de gens qu'il lui avait semblé partir en miettes, abandonnant à la dérive des petits bouts de son existence irrémédiablement perdus.
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Une ride, c'est beau comme la fatigue d'avoir trop dansé. (p.189)
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