Depuis que je suis né, j’ai toujours pensé qu’une malédiction me poursuivait. Enfant, j’étais malingre, pâlot, et bien que mon visage possédât d’immenses yeux transparents comme une rivière, l’adolescence fit de moi une figure spectrale, dégingandée, dont les filles se moquaient incessamment.
Est-ce à cause de cette nature ingrate que j’ai toujours cherché à plaire ?