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Citation de sarouh02


Je dis des amis, pas des, ou nos amis, moi je n'en avais plus, à part Judith que je voyais une fois l'an, il m'avait éloignée de tout et de tous, à force de critique incessantes, à force de dévaloriser ceux que j'aimais, Comment peux tu fréquenter cette fille, ma pauvre, tu ne vois pas quelle est conne, elle te tire vers le bas, à chaque fois que je l'entends parler j'ai envie de commettre un meurtre.
Si longtemps je l'ai laissé faire. Je n'avais pas sa facilité à jouer avec les mots, et puis il y avait ce sentiment de point de non-retour, d'impuissance, de désorientation, ce sentiment d'être sur des sables mouvants, cette incapacité à faire valoir la vérité puisque hors de notre huis clos, tous le jugeaient parfait, adorable, brillant, il se transformait, se déguisait jusqu'à la langue qu'il employait, avec moi il pouvait être grossier, vulgaire, cruel, sabordant le français, tandis qu'en présence des autres il s'exprimait avec un language châtié et policé.
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