Ce déni d'histoire est un nœud coulant qui empêche tout Arménien, non pas de vivre, mais de respirer normalement… Même si ceux qui l'ont vécu sont condamnés à une impossibilité de le dire, et ceux qui les écoutent à une impossibilité d'appréhender avec justesse l'ampleur de l'entreprise d'extermination, il existe une compassion consensuelle face à l'innommable et à la souffrance.