-Violette-
Fernand [ Frère de Violette] n'avait que moi pour lui tenir compagnie, pour lui allumer la lumière. Parfois je me demande comment il fait aujourd'hui. Comment réagit-il aux ombres dans son couvent contemplatif, seul dans une cellule la nuit, avec son Dieu la journée, seul avec ses quatre confrères au cours des années. Je n'ai pas compris sa décision à l'époque. J'ai pleuré quand il est parti, je l'ai insulté, menacé, supplié. J'avais besoin de lui, mais il m'a quand même quittée. Dieu me l'a piqué, je lui en veux encore. (p.42)