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4.17/5 (sur 85 notes)

Biographie :

Verena Hanf est née en 1971 à Freiburg (Allemagne). Son père est allemand, sa mère égypto-libanaise. Elle a étudié la sociologie, la politique et le journalisme en Belgique, en Angleterre et en Allemagne. Elle est aujourd’hui rédactrice dans une association qui soutient des projets pour les enfants dans des pays en voie de développement. Elle partage son temps entre l’Allemagne, où elle travaille, et Bruxelles, où elle vit.

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Je verse du vin dans mon verre. Je débranche mon téléphone. Je coupe ce cordon ombilical douloureux vers le monde extérieur. Liberté ! Je ne décrocherai plus. (p.13)
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Trente secondes de vert foncé pour les piétons contre cinq minutes de vert clair pour les voitures. Aucune justice, nulle part. La boule est très active ce soir. Elle cogne, elle cogne, elle casse aussi, des fissures partout. Un jour, elle va craquer. Non, elle ne doit pas, elle ne va pas craquer, elle ne leur fera pas ce plaisir, elle tient bon. Il le faut. Pour la vengeance. Pour le petit. Pour elle. Le feu devient vert.
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-Enrique-

Avez-vous déjà été contraint de parler à vous même juste pour entendre une voix qui s'adresse à vous gentiment ? Juste pour entendre des mots encourageants ? Juste pour dire, au petit matin, dans le gris de la journée naissante : " Vas-y, lève-toi, relève-toi, tu la supporteras cette solitude, tu t'y habitueras (...)" (p.23)
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Depuis le silence social, il n'y a plus d'oreilles à ma disposition. Je me force à me réveiller, j'allume la radio, au moins, j'ai des voix autour de moi. (p.67)
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(....) et comment ça va. Justement, ça va beaucoup mieux depuis que je n'ai plus à répondre à cette question-là. Effrayante, la masse des phrases conventionnelles qui sont déversées chaque jour. Quelle pollution acoustique et mentale ! Comment ça va. Bien et toi. Tout est dit, merci, au revoir. (p.103)
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Depuis qu’elle a eu son père au téléphone, Adriana sent un poids sur sa poitrine, formée d’angoisse, de nervosité et d’insécurité. Il y a des équations avec trop d’inconnues, un déséquilibre en vue. Il fragilise tout ce qu’elle s’est construit au cours des dernières années et qui lui est devenu si précieux : une petite vie structurée, prévisible, sans surprises, sous contrôle. Ha ! Sous contrôle... Comme si c’était possible. N’importe quoi. On a beau mettre des cadres, des coussins et des ceintures de sécurité, on n’est jamais à l’abri d’une chute, d’un imprévu. Dire qu’elle aimait les surprises, avant, quand elle était jeune, naïve, candide. Une autre Adriana, une fille vaguement apparentée, danseuse et légère. Parfois elle la jalouse. Est-ce permis d’être si innocent ?
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Au lit à huit heures, comme un enfant. Sans bouger, plombée par un pied, le plâtre comme un boulet. Dorina soupire. La colère remonte. Cette sale glace, si lisse et hypocrite, elle miroite, attrape la lumière, se cache à l’ombre, puis fracasse. Et voilà Dorina couchée comme une tortue sur le dos. Les douleurs viennent par vagues, atténuées par la Țuică, mais l’alcool de prunes ne parvient pas à diminuer les angoisses qui colonisent son cœur, lui donnent trop de lourdeur. Même la poitrine lui fait mal quand elle pense au petit. À son petit à elle. Son étoile du soir, du matin. Son petit dragon turbulent. Le seul qui ne l’a jamais déçue, jamais trop inquiétée.
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Je n'ai jamais expliqué à Lucienne que justement , une des raisons qui m'empêchaient d'avoir des enfants, c'était la peur de trop les aimer et puis de trop souffrir. Souffrir, oui, car enfant signifie séparation. Chaque jour une séparation, voire plusieurs séparations. Les enfants, il faut les laisser respirer, grandir, partir-sans toi. Les laisser se faire mal, les voir faire du mal. Les laisser découvrir sans les couvrir (p. 54-55)
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Gaston n’aime pas les femmes tièdes, lisses, sans caractère, sans relief. Et il aime conquérir. Adriana, il faut la conquérir en permanence. Elle est une forteresse qui n’ouvre que rarement son pont-levis.
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Il faut qu'il travaille. Il faut qu'il gagne son argent. Il faut qu'on puisse se sourire sans rougir, sans baisser les yeux, sans se courber. (p.84)
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