Avant, je voulais rien posséder, je voulais pas acheter un seul meuble, je voulais pouvoir partir n’importe quand, sans rien avoir à justifier, à caser, à organiser. Je voulais rien qui me retienne. C’était un peu extrême. Maintenant j’ai des meubles. Pas beaucoup, mais quand même. Je suis pas partie si souvent, en plus. Je voulais pouvoir partir, ce qui est différent. Je sais maintenant que c’est dans la tête, pouvoir partir, c’est rarement une question de mobilier.