Alors ça n’en finira jamais, pensait Sabine, nous serons toujours soumises aux hommes d’une façon ou d’une autre, nous serons toujours cette marchandise espérant qu’on l’achète, les noces ou la misère, ce troc auquel aujourd’hui encore on se prête, désirant le mariage et le plus tôt possible avant notre date de péremption, et d’ailleurs quelle est-elle ? Vingt ans ? Vingt-cinq ? Trente ?