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Citation de ADAMSY


ADAMSY
07 décembre 2016
Quand je ne suis pas chez Velevine, c'est que je suis chez moi à fumer accoudée à la fenêtre en regardant l'automne à Paris, ce merveilleux automne, si doux, je reste ainsi à cogiter et à me demander si toutes ces histoires recèlent un sens caché, ou même un sens éclatant qui m'échappe, je pense à la littérature et à la politique, je me prépare une assiette de riz complet, je sais que je vais partir à la recherche de Diaz Uribe, que nous allons partir à sa recherche, ce n'est qu'une question de temps, sommes-nous prêts, je n'ai plus peur de Velevine, comment ai-je pu imaginer qu'il tenterait de me sauter si je n'en avais pas envie, j'ai trop écouté ma mère, les mères mettent trop en garde leurs filles, à trop leur répéter qu'elles sont vulnérables les filles finissent par le croire et se comportent comme telles, quand j'en ai parlé à Velevine, il a ri et rétorqué que les mères devraient aussi cesser d'élever leurs fils en leur faisant croire que les femmes sont toutes puissantes, j'ai essayé de réfléchir à cette question, à la façon dont on impute aux autres la faillite de nos vies, mais cette question ne m'intéresse pas tant que ça et je me sens prise d'engourdissement ou d'une grande lassitude ou d'une grande inefficacité, comme dans mes rêves, ces rêves où faire mes lacets me prend des heures.
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