Il en avait trop vu dans son genre. Des lâches qui ne sont courageux qu'une arme à la main. Des faibles que la peur des autres rend forts. Depuis son enfance, il les avait supportés dans sa chair. Il était fatigué. Laura avait raison, elle avait toujours eu raison : on pouvait vaincre, il n'était pas nécessaire de leur infliger une défaite, il suffisait des les affronter de face.
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