À l'occasion du salon du livre de Genève 2019, rencontre avec Víctor del Arbol autour de son ouvrage "Par-delà la pluie" aux éditions Actes Sud.
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Ce qui est près de se dire sans jamais se formuler se perd à tout jamais.
[Les ] rides (…) sont les veines où coule le temps.
Le temps est un alibi sans failles. Quant à la vérité, elle n'appartient qu'à ses protagonistes.
- Quand j'ai commencé la photographie, j'étais beaucoup plus jeune que toi. Je croyais pouvoir faire tout ce qui me passait par la tête. Je ne sais pas, transformer ce que je voyais en un prisme différent. Cacher la laideur ou la mettre en relief, exagérer la beauté, ou l'estomper... n'importe quoi. Mais un jour j'ai cessé d'inventer, et j'ai sondé l'étranger qui était de l'autre côté de l'objectif. Je voulais étudier les gens. Je me demandais si quelqu'un peut être réellement libéré de tout, totalement.
- Et qu'as-tu trouvé ?
(…)
- J'ai découvert que personne n'est totalement libre. Les gens ont cessé de m'intéresser quand je me suis rendu compte que nous ne sommes que des mirages.
Il y a une part de pureté et de dépouillement, une chaleur familière de reconnaissance – une sorte de baiser sur la joue -, quand on prononce un prénom.
Il y a des choses qu'on ne peut expliquer. Si on les explique, elles deviennent de la littérature.
Nous essayons d'échapper à notre destin sans nous rendre compte que nous allons droit vers lui.
C’est la poésie qui permet de rester serein, et elle nous donne l’espoir qu’un jour se réveillera l’enfant qui un jour habitait notre corps.
(Babel noir, p. 416)
Il était pacifique, quand il était petit il voulait être boulanger comme son père, pétrir le pain, la pâte. Il n'avait jamais imaginé que ses mains fortes modéleraient un jour une matière aussi peu malléable que l'âme humaine.
La guerre revient toujours, jamais les hommes.