La Poésie ou la tension dramatique d'une scène peuvent dépendre d'un plan qui dure peu, d'une pièce laissée vide après la sortie du personnage, ou d'un enchaînement rapide de gestes. Le voisinage de deux plans, de deux couleurs ou de deux formes produit des effets sensibles, parfois effets de sens qui font la logique et la matière du film.
Parfaite chanteuse de saloon dans La Rivière sans retour (Otto Preminger, 1954), Marylin Monroe a su dans bien des films user de la sensualité de sa voix pour accompagner et amplifier son charme physique.
Les traces de pas de l'homme invisible dans la neige, Fred Astaire qui danse au plafond, la mer Rouge s'écartant devant Moïse... Autant de "trucs" spectaculaires dûs à l'inventivité et à la patience des techniciens de l'impossible. Bricolés au tournage ou produits en laboratoire, les effets spéciaux transforment les films en tours de magie et spectateurs en "gogos" ébahis.
Filmé en gros plan et ainsi transposé de l'espace dans une autre dimension, celle de la physionomie, le visage isolé devient la géographie d'un paysage sur lequel peuvent se dessiner des sentiments contraires, impalpables, en un jeu continu d'incertitudes, de changements et de contradictions. Il est le lieu où se manifeste l'invisible, où se joue la dramatique révélation de ce qui se cache sous l'apparence d'un homme.
[Cinéma de Michael Bay] La vitesse n'a aucune valeur psychologique car elle n'est jamais justifiée par les caractéristiques des personnages et leur évolution : elle s'impose pour elle-même, quel que soit le personnage, la situation, le moment du film. L'effet recherché est la saturation : saturer l'image de mouvement, de telle sorte qu'elle ne signifie rien d'autre qu'elle-même, à savoir une image en mouvement. Le corrélat de la saturation est la vacuité : vacuité de la mise en scène, des personnages, absence d'enjeux dans les films eux-mêmes. (p.69)
La scène qui résiste, l'image inacceptable pour Hollywood, c'est celle qui ne peut se confondre avec une pure apparence, celle qui, par sa réalité propre, instaure un rapport au monde (celui du film, celui de la perception ordinaire), au lieu de ne renvoyer d'une part qu'à elle-même, et d'autre part à son exploitation commerciale. (p.23)
Les contenants en verre sont une bonne solution, permettant aussi bien la cuisson que la conservation. Le verre ne contamine pas vos aliments et il est facilement lavable et réutilisable, contrairement au plastique et à l'aluminium.
Les images en mouvement du cinématographe ne prennent consistance que grâce à l'activité perceptive du spectateur : activité que l'on a longtemps expliquée par la seule persistance rétinienne et dont on sait aujourd'hui qu'elle relève principalement de la faculté du cerveau à percevoir du mouvement là où il n'y a que succession rapides d'images fixes (effet bêta). Sans cette faculté du spectateur, les images projetées du cinématographe ne produiraient qu' une succession d'ombre et de lumière.