Adolescent, il a joué du cor dans l'harmonie de son école pour ensuite s'inscrire en musique à l'école Vincent-d'Indy.
À l'université, il a étudié le design graphique et la littérature anglaise. Il a signé dix romans et trois nouvelles, fait de la bande dessinée, de la traduction, des scénarios pour la télévision et des jeux vidéo...
Il parle couramment le français, l'anglais et l'allemand.
Père de quatre enfants, il travaille maintenant dans un bureau, et sa vie d'écrivain est un peu derrière lui.
Dans sa fiction, il exalte la raison, l'individualisme et la responsabilité morale, mais ses idéaux semblent glisser de plus en plus vers la gauche, ce qui ne manque jamais de le surprendre, lui qui croyait à l'idée répandue que l'on devient plus conservateur au fil des ans !
Ubald se redressa avec un grand rire, fier de son petit effet, et sortant une blague à tabac d'un tiroir, entreprit de bourrer méthodiquement sa vieille pipe d'ébène, avec les gestes étudiés et gracieux du fumeur qui considère que la destruction de ses poumons est un art.
Vous avez pas le monopole des racistes, vous autres les Noirs. Hey, le monde haït tellement les juifs depuis tellement longtemps qu'il a fallu inventer un mot juste pour cette haine-là : antisémitisme.
De tous les aspects de sa vie en Haïti, c'était peut-être le café qui lui manquait le plus, ce café que l'ont donnait et qu'on acceptait comme un bonjour.
Il n'avait pas toujours tort, son père. Mais même quand il avait raison, il trouvait le moyen de le dire de façon que personne n'ait envie de l'écouter.