"Il lui a fallu s'endurcir, ne plus laisser la gentil-lesse dominer ses jours"
"Elle sait bien que ça va venir... Ne peut ignorer le temps qui ronge les os, avale le souffle, boit l'énergie vitale."
"Il ne marche plus, attend. Sans savoir quoi. Un vide, entre les yeux. Un silence, entre les tempes."
"... S'il ne note pas les mots, il les perd... S'il ne fréquente pas les hommes, il se perd..."
il n’y a aucune poésie
aucune aspiration à l’absolu
aucune gloire à tirer
du travail comme de la chaîne
de l’enchaînement du travail
du boulet d’être
de la peine du capital
forçat au numéro asocial
ta carte dévitalise ton être
tu es machine
tu avais du sans
pleines mains
yeux d'ambre
tête océan
acouphène d'absences
d'autres couraient
au long
des aubes
sèches
toi tu vacillais
via tempes arides
du lieu
où demain ne
s'épelle plus
Difficile à croire
pourtant
l'océan vieillit
ses rides en
mouvements
ses tempes
azurées
difficile à croire
pourtant
je reste jeune
mes mots en
mouvements
mes vues
azurées