Quant à la justice, elle est totalement délaissée. Le pouvoir ne peut en même temps discuter avec les terroristes et aider ses juges à les incriminer : là réside la schizophrénie de l’État. Faute de renseignements et d’une coopération internationale fructueuse, les victimes de la tuerie de la rue des Rosiers doivent se contenter, durant plusieurs décennies, de simples soupçons et d’une enquête inaboutie.