Engagée lorsqu'il s'agit de défendre les femmes, dégagée lorsqu'il s'agit de jouir de la vie, la presse féminine séduit autant qu'elle exaspère par sa façon si singulière de mêler l'histoire et la frivolité. Depuis ses premiers pas au milieu du XVIII siècle, la presse féminine a toujours eu le don de forger des oxymores, d'entrelacer les contraires, ce qui représente un sacrilège pour les esprits monolithiques. Cette liberté de ton, cette puissance frivole choque nombre de chapelles...