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Citation de hcdahlem


Catherine, enceinte de huit mois, crevée, lui demande de les conduire à la campagne, il se prend un arbre sur la nationale, avec Elsa à l’arrière qui s’écrie : Papa boum ! Papa pas boum ! Catherine accouche dans la foulée, et leur deuxième enfant naît quasiment le jour du décès du deuxième frère d’Antoine, étrangement des suites d’un accident de voiture semblable, sauf que lui était seul au volant. Antoine a perdu ses deux frères, sa nièce, un fils, et presque une fille, paralysée après une violente chute de moto. Catherine assiste à l’hécatombe et se sent non seulement concernée, mais cernée. À qui le tour ? Faut-il croire à une malédiction ? Ils appellent leur deuxième fille – encore une fille – Violaine parce que Antoine rencontre à ce moment-là une très jolie femme qui porte ce nom. Ils tombent enfin d’accord, c’est distingué Violaine, c’est poétique, et ça sonne bien français. Catherine s’est vu refuser toutes ses propositions. Si c’est une fille – elle renonce à tenter de découvrir le sexe par avance, merci non merci – elle aurait aimé lui donner un prénom juif, Rebecca peut-être. Pourquoi pas Rachel tant qu’on y est ? Rachel quand du Seigneur ! Quel rapport ? Proust, ma chérie adorée, c’est Proust le rapport. Ah ! Le jour de sa naissance, le 8 mai, date anniversaire de la Libération, Antoine propose de l’appeler Victoire. Catherine qui n’est pas agrégée d’histoire – contrairement à feu son beau-père – demande de quoi la France réclame la victoire après Pétain, Vichy, les collabos et tutti quanti
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