Légèrement brouillés par ses larmes, la grande allée, la nurse, le monsieur en gris et la voiture d’enfant, montaient et descendaient devant ses yeux. Être torturée par ce bourreau cruel, voilà son sort. Mais pourquoi ? Elle était comme un oiseau qui s’est réfugié dans le creux d’une feuille mince et cligne devant le soleil quand la feuille se déplace, et tremble quand une branche morte craque. On l’avait abandonnée ; les arbres énormes et les vastes nuages d’un monde indifférent l’entouraient ; abandonnée, torturée, et pourquoi souffrir ? Pourquoi ?