N’importe quelle idiote aurait compris que mon attitude envers Kiki ne donnerait rien de bon. Mais pas moi. J’ai la faiblesse de croire aux valeurs de la République, au travail, à la famille et – en tant qu’immigrée de seconde génération – à l’axe France-Portugal. Si, comme on le prétend, les Portugais sont les Bretons de l’Europe, Sheila peut toujours essayer de me faire craquer, je ne céderai pas. Ce chien n’a rien à faire dans le service, point final. Et comme je n’ai pas l’intention de payer pour mes convictions, je décide d’attendre Monique dans un lieu moins hostile.