Chez nous les Soviétiques, un homme seul ça n'existe pas. On va aux réunions des pionniers, des komsomols ou du Parti, on a son collectif de travail, on fait la queue, l'été les gens des villes s'en viennent aux maisons dans les brigades, on est toujours ensemble, quoi ! C'est une maladie qu'ils ont à l'Ouest ça la solitude, paraît que ça s'est propagé chez eux comme une véritable infection, mais chez nous c'est une rareté. (p. 56)