Venn ne comptait pas. Storn, si, qui lui appartenait. Il ne s'agissait pas d'une volonté d'exercer un quelconque pouvoir sur l'île ni de contester les privilèges de lady Le Breton. Elle souhaitait seulement qu'on lui reconnaisse le droit de vivre ici, de se fondre dans toute cette beauté, vagabonder en toute liberté, méditer des heures entières face à la mer, dans l'embrasure d'une fenêtre. Et peut-être qu'au bout du chemin, elle trouverait une paix intérieure qui lui permettrait de se réconcilier avec la vie. (p125)