Du jour au lendemain [après Tchernobyl], Gorbatchev peut affirmer devant le pays entier ce qu'il ne laissait entendre que devant les seules élites: le système communiste ne marche pas.
Après ce discours sans ambiguïté sur le drame de Tchernobyl, la parole se libère un peu plus, y compris à la télévision; les débats touchent aux questions religieuses ou philosophiques, mais aussi à des sujets beaucoup plus délicats, comme la révision de l'historiographie officielle, la terreur stalinienne et le nombre de ses victimes ou les tensions nationales.