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3.48/5 (sur 864 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou , le 27/04/1950
Biographie :

Vladimir Fedorovitch Fédorovski (russe : Владимир Фёдорович Федоро́вский) est un écrivain et ancien diplomate russe.

Son père était un héros de la Seconde Guerre mondiale. Vladimir Fédorovski a d'abord été élève à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO). Ayant acquis une parfaite connaissance des langues anglaise, française et arabe, il a commencé par travailler comme attaché à l'ambassade soviétique de Mauritanie, avant d'être nommé dans les années 1970 interprète au Kremlin, assistant Léonid Brejnev dans ses rencontres avec les dirigeants des pays arabes. En 1977, il est nommé à l'ambassade soviétique à Paris et en 1985, passe un doctorat d'État en histoire sur le rôle des cabinets dans l'histoire de la diplomatie française.

De retour à Moscou, il travaille au ministère des affaires étrangères comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski (qui écrit les discours de Léonid Brejnev et du ministre Andreï Gromyko), et fait la connaissance d'Alexandre Iakovlev, émince de Gorbatchev et futur inspirateur de la perestroïka ; Fédorovski sera ensuite nommé conseiller diplomatique pendant la période de la glasnost. Partisan de Gorbatchev, il est porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques pendant le putsch de Moscou d'août 1991, s'opposant à la ligne "dure" du Parti communiste.

Devenu écrivain, il enseigne à HEC depuis 1992, a été fait officier des Arts et des Lettres et a obtenu la nationalité française en 1995.
Il a publié son premier roman en 1997, "Les deux sœurs" (Lattès), puis une série romanesque de l'histoire russe en trois volumes ("Le Roman de Saint-Petersbourg", "Le Roman de Moscou", et "Le Roman de la Russie insolite") de 2003 à 2004 ; il dirige par ailleurs la collection "Le Roman des lieux magiques" des Éditions du Rocher et est Président d'honneur de la Fédération Française des Salons du livre.

Membre de la Société des auteurs de Normandie, il est également conseiller historique au Mémorial de Caen pour la période de la guerre froide, et a été distingué de plusieurs prix littéraires dont le prix d'histoire André Castelot en 2006 et le prix des romancières 2004.

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Source : lefigaro.fr
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Gorbatchev appartient à la génération du peuple soviétique qui a été marquée par les plus profondes contradictions intérieures : l’idéalisme et le pragmatisme au quotidien, le dogme officiel et les doutes, la foi et le cynisme. Le clivage de ses jeunes années — penser une chose, en dire une autre et agir autrement — a marqué durablement notre homme. […] Gorbatchev redoute de se regarder dans un miroir, de communiquer ouvertement avec lui-même, « d’apprendre quelque chose qu’il ne connaît pas et qu’il craint de savoir » [Alexandre Yakovlev].
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Vladimir Fédorovski
- Si vous partiez en voyage sur une île avec 3 livres, lesquels choisiriez-vous ?

- D'abord un des livres d'Ivan Bounine, un auteur pas très connu en France mais magnifique. Puis Tchekhov. Et aussi, pour les Russes il faut de la poésie alors : Pouchkine.

(propos recueillis par mes soins)
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Brejnev était un homme de compromis […]. Le système clanique et relativement complexe, qu’il avait instauré avec les républiques permettait à chaque dirigeant influent de disposer de son fief. […]
Mais cette liberté toute relative eut rapidement des effets pervers.Tirant à la fois parti des « biens du peuple » et de la main-d’œuvre rétribuée par l’État, une économie souterraine se mit insidieusement en place […]. Le terreau fertile de ce « marché noir » favorisa, dans la seconde partie du règne de Brejnev, la production en chaîne des premiers millionnaires rouges.
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Pour Wisner et sa bande, Jivago était fondamental en tant que propagande, non seulement pour son message et son caractère instructif, mais aussi et surtout afin de pousser les Soviétiques à s’interroger sur ce qui ne tournait pas rond avec leur gouvernement pour qu’une œuvre littéraire magistrale, signée d’un homme reconnu comme le meilleur auteur russe vivant, ne soit pas disponible dans leur propre pays et dans leur propre langue.
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[...] Michel raconta à Catherine l'histoire de la conversion de la Russie par le grand-prince Vladimir, en 998.
Avant de choisir une religion, Vladimir avait fait venir auprès de lui des représentants des principaux cultes. Connu pour son épicurisme, il avait été tenté par le paradis de Mahomet, mais l'interdiction de s'enivrer, ne cadrant pas avec la tradition russe, le rebuta!
Intéressé par le judaïsme, il refusa la circoncision.
Quant aux catholiques, leur soumission à Rome irritait également le souverain :
- Nos pères, déjà, refusaient de recevoir leur baptême du pape!
En revanche, la religion décrite par le moine gréco-bulgare séduisit le grand-prince pour la beauté de ses rites. Ses messagers envoyés à Constantinople lui décrivirent ainsi leur éblouissement : «Nous ne savions pas si nous étions au paradis ou sur terre. Car sur terre, nous n'avions pas rencontrés une telles splendeur.»
Puis, l'orthodoxie était une foi tolérante qui n'interdisait ni de boire, ni de manger, ni d'aimer, ni de guerroyer, ni de conquérir de nouvelles terres. Cette religion conviendrait donc à son peuple.
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[…] la perestroïka ne fonctionnera pas comme prévu. L’arrIvée de Gorbatchev au pouvoir résulte avant tout de luttes intestines. L’homme le sait et entretient une totale ambiguïté avec ses opposants. Il sous-estime aussi les problèmes de l’empire, en particulier la crise.
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Jeune aristocrate menant une vie légère et dissolue, Tolstoï partit combattre au Caucase et en Crimée. Il en rapporta une aversion pour la guerre et un intérêt profond pour la nature humaine.
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Mais, plus qu'un train de luxe, l'Orient-Express est l'emblème d'une Europe qui s'est faite avant l'heure, ouvrant ses portes aux hommes d'affaires et d'État, aux célébrités ou tout simplement aux amoureux du voyage.
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"Un pays qui censure l'amour ne peut pas durer..." conclut Catherine aprés avoir vu le film.
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Atatürk, fin politique, désirait européaniser son pays, et en finir avec le voile dont les femmes musulmanes se couvraient le visage. L'interdir aurait provoqué un tohu-bohu général. Il ordonna donc que les prostituées, qui traditionnellement allaient tête nue, portent le voile. Désormais les autres femmes evitèrent de se couvrir les cheveux. Ainsi fut réglé l'affaire.
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