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Citation de Chouchane


C'était au tout début de l'automne 1906, le vapeur Pouchkine filait sur la Volga (...) Michel se montra plus pressant encore. Si la jeune fille n'encourageait pas son soupirant, elle ne le repoussait pas non plus. elle le trouvait émouvant et si drôle quand il roulait les "r". Mais Catherine ne céda point. Le troisième jours de la traversée, il lui avait dit à plusieurs reprises : "si vous ne venez pas dans ma cabine, j'irai jusqu'à la vôtre". Impressionnée par cette menace, Catherine ferma sa porte à double tour ce soir-là. Songeant à son fougueux compagnon, le visage illuminé par une étrange légèreté, elle regarda par le hublot (...) Le chant des haleurs s'était tu. Catherine descendit alors prendre du lait chaud. Pour ne pas risquer de rencontrer son sigisbée, elle remonta l'escalier sur la pointe des pieds à la lueur de la veilleuse pour ne pas risquer de chuter. Soudain sa tête buta dans quelque chose. Un baiser ardent fit taire son cri tandis qu'elle se sentait enlevée par des bras puissants. Michel, entièrement nu, emmena sa captive dans sa cabine sans qu'elle eût la moindre envie de lui résister. Il la déposa sur le lit et lui signifia très tendrement qu'il ne l'obligeait nullement à rester si tel n'était pas son désir. Mais, gagnée par cet amour fulgurant, Catherine ne songea pas à s'échapper.
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