"J'y avais beaucoup d'amis, dans cette sorte de village j'étais photographe inoffensif considéré comme un doux maniaque, aussi je ne peux rien comprendre aux conceptions des technocrates imbibés de géométrie. Les buts vers lesquels ils tendent s'appellent rentabilité, spécialisation, division du travail, efficience.
Tout ceci va diamétralement à l'inverse de ce que je venais chercher dans les nuits des Halles, j'y trouvais l'image même..." Robert Doisneau
Et en effet, si l'on devait dater l'assassinat du Paris populaire, la destruction des Halles fut certainement le crime majeur. Crime dont les responsables n'ont, hélas, jamais été pendus.
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Un livre émouvant pour qui s'intéresse à l'histoire de Paris et en particulier des Halles. Rien ne vaut les photos "témoignages", pleines de nostalgie et de tendresse de 'Robert Doisneau' pour comprendre le traumatisme de la destruction des Halles. Avec le recul du temps et l'état des lieux aujourd'hui on peut constater l'erreur monumentale d'aménagement urbain. Personne aujourd'hui n'accepterait la destruction des bâtiments de Baltard et nul doute qu'ils seraient "sauvés" (non pas un mais tous), et intégrés dans un projet d'architecture soucieux de la conservation de notre patrimoine. Quel dommage! Il nous reste les images de 'Robert Doisneau' ! Nostalgie.
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superbes photos en noir et blanc, un retour vers cette période d'après guerre.
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