Ton présent te semblait alors cantonné à l’intervalle entre deux pulsations cardiaques et, ainsi allongée dans le noir, tu te prenais immanquablement à penser au passé, parce que c’était plus fort que toi, parce que le présent était moins chargé de sens que le passé ou l’avenir, parce que le passé était le temps que tu connaissais bien, en image comme en idée, et qu’il recelait ton avenir.