L’été, c’étaient la ferme et, avec elle, la liberté, la solitude, l’exacerbation des sens, le sentiment d’une forte identité personnelle au centre d’un vaste monde aux bornes clairement définies ; mais durant le reste de l’année c’était la ville, cette bourgade nichée au fond d’une très ancienne vallée et bordée de collines érodées, et c’était là une autre vie.