Ce qui est signe de perversion, ce n’est point qu’il y ait accord entre l’Université et l’Etat […], c’est qu’on garantisse et enseigne la liberté d’une science de laquelle on attend cependant cyniquement, comme si cela allait de soi, qu’elle conduise ses disciples à être des individus sociaux et des serviteurs de l’Etat. […]
La soumission passive et sans critique à cet état des choses est un trait essentiel de la vie des étudiants.[…]
Comme on a tenté de le faire voir, et comme le montre d’ailleurs l’humeur uniforme et paisible qui règne dans toute l’Université, les organisations d’étudiants « libres » sont elles-mêmes fort éloignées de mettre en œuvre une volonté spirituelle bien réfléchie.