Quels que soient les règlements officiels, à Taïwan, ils n’ont d’autre usage que documentaire. Les panneaux d’interdiction sont omniprésents, mais souvent on peut voir pratiquer, au pied même du panneau, l’activité censée être interdite qui y est représentée biffée par une croix. (...) En règle générale, tout ce qui est interdit par le gouvernement, les gens se font un devoir de le faire – et je suis absolument convaincu que c’est une donnée de fond qui rend Taïwan si adaptée à ses habitants. Paris est un paradis pour tous ceux qui n’ont que faire des détails de la législation. (...) Mais dans ce monde sans foi ni loi, les Taïwanais surpassent largement les Français et rien ne les arrête.