Nous, les femmes, pouvions nous comporter de façon désagréable entre nous, nous jalouser pour des broutilles, nous crêper parfois le chignon, mais une force nous rassemblait. Sans doute un gêne ancestral, un chromosome inconnu de nos ADN qui nous reliait toutes, nous unifiait. Un point commun qui nous permettait de ressentir la douleur dans le regard de l'autre. Ou peut-être n'était-ce que le fait d'avoir toutes, un jour ou un autre, souffert des maladresses des hommes