Entre cinq et sept heures du soir, l’exode matinal s’inversait. Les gens revenaient à Phontomol à pied, à bicyclette, dans de vieux bus bondés qui devaient se mettre en première pour grimper la petite pente, ou dans quelques voitures aussi surchargées que les bus, et servant le même objectif – la certitude que tout ce qui était noir aurait déblayé les rues de Middelspruit pour Phontomol avant le couvre-feu de neuf heures.