Un idéal qui rend malheureux... Finalement le texte révèle une position moins décourageante.
Mais commençons par un détour par le texte qui suit dans l'ouvrage.
Figure notamment: " je décidais d’étudier la philosophie pour mieux comprendre la vie et l'amour". Alors qu'on lui conseille de suivre une psychothérapie (!) l'auteur choisit une autre voie. " je supputais qu'on les trouverait dans les librairies". Et celle qu'il choisit lui fait découvrir Foucault et sa "volonté de savoir"; Quel lecteur de Babelio ne se retrouverait pas peu ou prou dans cette démarche!
Revenons au livre lui même. Certes une phrase reprend bien la thématique du titre: un chapitre est titré "le bonheur d’être malheureux", après avoir écrit: "La notion moderne de bonheur est l'une de ces normes qui poussent systématiquement les gens dans le malheur."
L'auteur commence par distinguer le bon heur épisodique (il est une seule chose que le bonheur ne peut pas faire: durer".....) , et le bonheur "plénitude , seul capable de durer.
Espoir?.... vite douché: Il est rapidement précisé pour ce dernier : "quiconque attend de ce bonheur quelque chose de spectaculaire sera sans doute déçu: ce n'est rien de particulier".
L'étape suivant est la mise en avant du sens: le bonheur n'est pas essentiel dans la vie, le sens oui. " Le sens c'est le contexte, et l'absence de sens est par conséquent l'absence de contexte".
Avec en fin d'ouvrage une ouverture sur amour et sens ... inattendue: "si le sens dépend à ce point de l'amour, les gens ne devraient pas se contenter d'un seul amour dans leur vie". En précisant: faisons abondamment usage " des nombreux autres amours susceptibles de donner du sens : l'amour au sein de la famille, entre parents et enfants, l'amour pour la culture et la nature".
Extension démesurée du mot "amour"?
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