Un poète à sa bien-aimée
Je t'apporte de mes mains déférentes
Les pages de mes rêves sans nombre.
Dame blanche usée par la passion
Comme les sables tourterelle par la vague
Et au cœur plus vieilli que la corne
Qui déborde du feu pâle du temps :
Dame blanche aux rêves sans nombre
Je t'apporte mes vers et leur passion.
Composé en 1895
Publié en 1896
p.73