Pour être juste envers la littérature japonaise, on doit attirer l'attention sur quelques obstacles qui s'opposent à ce qu'une traduction, quelle qu'elle soit, puisse donner une idée adéquate de l'original. L'adage italien s'applique particulièrement à ceux qui traduisent du japonais. Même quand ils possèdent une connaissance suffisante de la langue, ils ne peuvent reproduire toutes les métaphores, allusions, citations et illustrations qui forment le fonds dont dispose l'auteur japonais, et qui sont en grande partie inintelligibles sans une profusion de notes explicatives, intolérables pour le lecteur.