Comme la plupart des anciens ivrognes, j’ai un petit faible pour les serveuses. Pour nombre d’entre nous, elles constituent avec les garçons de comptoir la majeure partie de notre vie sociale, une espèce de deuxième famille. Les serveuses ont affaire à toutes sortes de gens, plus ou moins bien, et semblent, en général, faire preuve de tolérance à l’égard des ivrognes ; ce qui n’est pas une qualité négligeable quand on est dans la peau de l’ivrogne.