Tony, robuste et rose, à peine âgé de vingt ans, s’intéressait passionnément à la partie, débordant de joie quand la chance lui souriait, jurant lorsqu’il perdait, moins à cause des enjeux que par besoin de s’exciter. Rico gardait son chapeau baissé sur ses yeux ; il avait les traits tirés et ses doigts tambourinaient nerveusement sur la table. Rico jouait toujours pour gagner