(Songe d'une nuit d'été).
Puck, à la fée.
Hé ! Hé ! L'Esprit ! Où errez-vous ?
La fée.
Par monts, par vaux - par buissons, par bruyères - sur les parcs, sur les haies -par le flot, par le feu - j'erre partout, plus vite que les lunaires sphères. - Et je sers la reine des Fées, pour arroser ses cercles sur la verdure - Les hautes primeroses sont ses chambellans - vous voyez sur leurs habits d'or des taches, ce sont rubis, présents de la fée; et en ces rousseurs vivent leurs parfums...