Je ne connaissais pas cette collection des Éditions Denoël. Deux auteurs de la grande SF. William Tenn est méconnu en France, pourtant, quelques-unes de ses nouvelles (bien souvent excellentes) furent publiés dans les anciens magazines et anthologies. John Wyndham est, quant à lui, plus connu, notamment avec son roman catastrophe mettant en scène des plantes carnivores géantes appelées Triffides.
« La révolte masculinste » ⭐⭐⭐
William Tenn manie l’humour avec brio. Il signe, ici, une nouvelle déjantée où les femmes et les hommes s’habillent de façons identiques depuis l’avènement de la coupe à la garçonne dans les années d’entre-deux-guerres – les années folles. Des décennies ont passé et depuis, la gent masculine se sent diminuée. Sur un ton amusant, par ailleurs l’un des personnages est surnommé “pépère” et un des magazines s’appelle “Le poitrail velu”, « La révolte masculiniste » se veut une parodie du monde dans lequel nous vivons. Écrit sous la forme d’un documentaire, tout démarre lorsqu’un des protagonistes invente la braguette.
« Le règne des fourmis » ⭐⭐
Cette nouvelle me fait penser au roman de Franz Kafka (« La métamorphose »). Une femme se réveille dans un hôpital, dans un monde où les hommes n’existe pas. Elle se retrouve dans un autre corps où elle serait la mère d’une colonie de style fourmilière. Narré à la première personne, j’ai trouvé le style lourd. La fin est davantage intéressante, mais qu’est-ce que j’ai eu du mal à la lire.
Commenter  J’apprécie         156
« L’humanité se composait de 128 personnes » Quel début ! On attend une dystopie…et de fait , les hommes ne sont plus que des parasites vivant dans les murs des « monstres » . des rats ,en somme, chassés ,tués , éventuellement utilisés comme cobayes pour des expériences . mais , au fond, les rats n’ont-ils pas largement profité de l’association avec notre espèce pour conquérir le monde ?
Commenter  J’apprécie         10