William Walker Atkinson

Regardez les yeux des gens que vous rencontrez, vous constaterez que bien rares sont ceux et celles qui sont vraiment vivant-e-s. L'expression d'une vie intense manque à la plupart d'entre eux.

On a coutume de dire que la force volique est «l'effort conscient de la volonté pour produire certaines vibrations de pensée dirigées sur un point précis et en un vue d'un objet déterminé ». Mais il ne nous parait pas que cette définition soit assez claire. Nous la préciserons en la résumant dans ce simple mot : «Volation» qui vient du mot «Volos» c'est-à-dire, «volonté». Ce mot ne doit pas être confondu avec le terme philosophique «Volition» qui signifie le choix de la volonté plus que son exexcise. Du mot Volation, nous déduirons l'expression «Force volique» qui répond exactement à l'idée que nous voulons exprimer.

Je précise, au départ, que je ne souhaite pas voir la guérison spirituelle devenir une sorte de « religion ». Puisqu’il n’y a pas de raisons pour que les thérapies utilisant des médicaments [la pharmacothérapie], la massothérapie, l’ostéopathie, et toutes les autres formes thérapeutiques analogues se constituent en des formes particulières de culte religieux, il n’y a pas davantage de motifs justifiant que la guérison spirituelle en devienne un. Ce serait de la pure folie!
Toute véritable guérison provient de l’application de lois parfaitement naturelles. La puissance spirituelle ici employée est tout aussi régulée par une loi naturelle que l’électricité [et les autres forces de la nature]. Mais en regardant la chose sous un autre angle, on peut tout aussi bien dire que ces lois – dans la mesure où elles suscitent admiration et respect – pourraient inspirer le plus authentique sentiment religieux.

Nos sentiments , nos émotions , nos pensées , ont tôt fait de devenir des habitudes . Il est devenu un lieu commun de dire que plus une émotion est réitérée plus elle prend d'importance dans notre caractère . C'est pourquoi la personne qui se laisse dominer par un sentiment donné en arrivera au point ou il sera pour elle une seconde nature .

Vous êtes nombreux - et nombreuses - à avoir vécu comme des cadavres ambulants, sans ambitions, sans vitalité, sans intérêt pour quoi que ce soit, enfin, sans Vie. C'est là ce que vous devez éviter à tout prix.

Si nous prenons une mauvaise habitude, nous pouvons être certains que notre subconscient nous aidera à la renforcer jusqu'au jour où nous serons ligotés par les chaînes d'une accoutumance que nous détestons.

Il est des êtres si engourdis qu'il faudrait la trompette du jugement dernier pour les éveiller. Et pourtant, ils croient vivre...

Éveillez-vous, et montrez-vous vivant.

Ainsi, selon cette définition, la science de la guérison métapsychique est la discipline qui vise à comprendre les méthodes par lesquelles ces différentes formes d’influences spirituelles peuvent être mises en branle par l’esprit du guérisseur – en collaboration avec l’esprit du patient – de manière à produire en lui les effets de guérison attendus.
Atkinson n’a pas voulu que son traité soit d’une nature théorique. Il a insisté sur la description des procédés dont l’utilisation habile et persistante peut induire les phénomènes métapsychiques de guérison, sur soi-même ou les autres.

Ces clarifications préliminaires vont nous permettre de mieux comprendre le sens qu’Atkinson donnait à l’expression science de la guérison métapsychique.
Pour lui, une guérison métapsychique est une élimination de maladie corporelle explicable par une influence spirituelle provenant des trois niveaux précédemment évoqués : (1) les entités intelligentes extérieures appartenant à des plans invisibles et qui possèdent des forces et facultés spécifiques (2) les forces et facultés du subconscient et (3) les phénomènes
inscrits dans un esprit conscient comme, par exemple, les sensations, émotions et pensées.

De tous les moyens dont dispose l'homme pour influencer les autres, le regard est certainement le plus puissant. Il ne sert pas seulement à retenir l'attention de la personne avec qui l'on converse et, par conséquent, à faciliter l'influence que l'on peut exercer sur elle; il est aussi une puissance propre qui peut, quand elle est bien comprise et bien dirigée, agir directement sur l'interlocuteur. Il attire, il fascine, il subjugue ceux-là même qui sont les plus capables de résistance et de lutte.