Il filait, il se fabriquait du vent à lui-même. Comme s’il cherchait, sans y penser, à se nettoyer de quelque chose. Mais de quoi ? Son cœur était lourd de brouillard et d’eaux. Des étincelles d’écume lui jaillissaient des yeux et, pareil aux animaux, il obéissait à l’impulsion de la survie en allant vers ce qui lui était sûr, vers ce qui lui était bon. Vers le refuge, la guérison, la propreté.