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EAN : 9782874230967
240 pages
Mijade (30/11/-1)
3.6/5   36 notes
Résumé :
Sheridan, Wyoming, 1952. 1er septembre. Dans l'atelier de Mr.Carlson, il y a un calendrier : chaque mois, une pin-up différente à laquelle on donne un prénom. Soudain, la fille de septembre... Joseph Petersen est pétrifié : elle est jeune, fascinante. On voit son âme dans ses yeux. Pour Joseph, pas de doute : il doit retrouver cette fille, où qu'elle soit.
Et il lui donne un prénom : hope?
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Recherche de l'âme soeur au sein de l'Amérique étriquée de l'après guerre.

Joseph, un jeune garçon sérieux et respecté, vit dans le Wyoming. Un jour, il est captivé par l'image d'une pin-up de calendrier qu'il décide de nommer Hope.

Qui est-elle ? Pourquoi ressent-il un appel irrépressible ?

Contre toute attente, les adultes approuvent et soutiennent sa quête. Et le voilà avec un billet de train pour Milwaukee... et d'un ticket pour ramener Hope !

Mais un monde très différent l'attend dans cette grande ville. Comment la retrouver ? Acceptera-t-elle de le suivre ?

Un très beau roman qui évoque le récit d'une rencontre magique qui va nécessiter plus d'un ange gardien ! L'histoire racontée à hauteur des yeux d'enfant captive et le milieu américain, anticommuniste et puritain est particulièrement bien rendu.

L'équilibre entre action et merveilleux garde au récit une dimension réaliste qui n'exclut pas, à la manière du rêve américain, tous les possibles ! A lire !

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Joseph Petersen, 17 ans, vit à Sheridan, dans le Wyoming, en 1952. Pour payer son nouveau vélo, il distribue les journaux dans son quartier, et quand il arrive chez Mr Carlson, le garagiste, il observe toujours le calendrier de pin-up dans son atelier. Depuis quelques temps, un rituel s'est installé : en début de chaque mois, Joseph, Mr Carlson et ses deux filles découvrent ensemble la nouvelle photo du calendrier et nomment les jeunes femmes qui y apparaissent. En septembre, c'est au tour de Joseph de choisir, et lorsqu'il découvre la jeune fille de la photo, tout change en lui ! Hope, la jeune fille ainsi nommée, semble lui envoyer une supplique muette : celle de la retrouver.

Hope est un superbe roman, qui nous transporte dans une Amérique des années 50 où le communisme et le racisme sont importants, où notre héros va se réaliser à travers une quête totalement folle et pourtant acceptée de tous, lecteurs compris. Ce qui en fait une illustration parfaite de ce qu'on imagine des Etats-Unis, de l'apparente facilité avec laquelle tout peut se passer, une sorte de « rêve américain ». J'ai trouvé l'écriture très belle, les sentiments de Joseph très justes, les personnages plein de bonté et d'espoir, une histoire qui semble vouée à l'échec et à laquelle on croit jusqu'au bout… Je me suis laissée emportée dans ce bout de vie et dans cette aventure impossible et j'ai aimé ce que j'y ai trouvé : un très beau roman, plein de sensibilité et une histoire qui donne à rêver…
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L'histoire se passe dans le Wyoming, en 1952. Joseph part à la recherche d'une jeune fille, qu'il a surnommée Hope, et dont il ne sait rien, sinon qu'elle l'a littéralement subjugué lorsqu'il a vu une photo d'elle, sur un calendrier de 1952, posant à demi nue.

L'intrigue est originale et, ainsi résumée, assez déroutante : qui aurait envie de lire une histoire d'amour entre un ado et la pin-up de la photo du calendrier, page de septembre 1952, aperçue dans un garage ? Pourtant, c'est tout autre chose qu'une histoire glauque qui se met en place. D'abord parce que le jeune Joseph Peterson, 17 ans, est éminemment sympathique, positif, lumineux, innocent. Ensuite, les personnages qui gravitent autour de lui sont généreux, et cette quête se révèle être une belle histoire, malgré la noirceur de certaines ambiances. Enfin parce que la langue est poétique, et que l'univers décrit « fonctionne » très bien : on a envie d'y croire, et on y croit. A condition toutefois de se laisser porter par la foi, par l'espoir fou, et de ne pas laisser notre propre esprit rationalisant venir gâcher la lecture à coup de scepticisme (et il faut parfois lutter contre soi-même ! car dès lors le charme est rompu et tout s'effondre, c'est un écueil du livre)…

Il s'agit d'un beau conte, mais je me demande si cette lecture ne charmera pas davantage les adultes que les adolescents auxquels il se destine. Il peut être proposé sans problème dans un CDI de collège (à partir de la 4ème), mais les collégiens auront-ils envie de le lire ? Il faudrait qu'ils acceptent de se laisser surprendre par un texte qui est plus profond et plus sensible qu'il n'y paraît…
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Dans l'Amérique des années cinquante, Joseph, un jeune adolescent tombe amoureux de la Pin-up du calendrier du mois de septembre. Quels que soient les obstacles il faudra qu'il la retrouve, même s'il doit traverser tous les États-Unis...

J'ai particulièrement aimé le ton de ce livre. C'est un livre pour ado mais qui est écrit comme un livre adulte. Souvent les livres jeunesse sont écrits par des adultes qui se mettent dans la peau d'un ado, en simplifiant leur écriture et en imaginant ce que les ados voudraient bien qu'on leur raconte. Pas de ça ici. L'auteur pose beaucoup de questions et n'apporte pas de réponses. A chacun de se faire une idée. Il mise sur l'intelligence du lecteur et il lui fait confiance. Que ce soit sur le racisme, le machisme, les rapport hommes-femmes, la politique, l'auteur met ses personnages en situation et ne porte pas de jugements sur leur comportement.

Et en plus c'est un beau roman d'amour. Que demander de plus ?

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Sheridan, Wyoming, en 1952. Comme tous les matins, le jeune Joseph Petersen fait sa tournée, il livre les journaux. Arrivé chez le garagiste monsieur Carlson, celui-ci dévoile une nouvelle page de son calendrier de pin-up. En découvrant la fille de septembre, Joseph a un coup au coeur, il a la sensation qu'elle lui est destinée et qu'elle l'attend… Il décide de l'appeler Hope et de la ramener à lui.

C'est un roman assez contemplatif que nous propose l'auteur. En effet, il ne se passe pas grand-chose, l'essentiel du roman tourne autour du cheminement intérieur de Joseph. Cela commence par l'acceptation des sentiments qui naissent en lui, puis la décision de retrouver cette jeune fille. Viennent ensuite la mise en place d'un plan, et son exécution. Cette quête évoque le rêve américain avec un grand R, cette Amérique où tout est possible. Pour ma part, j'ai trouvé que cela manquait de crédibilité.

Cependant, j'ai aimé le contrepoint fait à cette histoire un brin angélique. En effet, nous baignons dans l'Amérique des années 50, alors que les Etats-Unis s'apprêtent à voter massivement pour Eisenhower. Les Indiens sont regardés de travers et suspectés de tous les maux, les communistes sont traqués, et une personne du Wisconsin est déjà regardée comme une étrangère.

Joseph est un personnage doté de nombreuses qualités. C'est un jeune homme droit, qui tient sa parole. Il est écouté et respecté par les adultes qui l'entourent (peut-être un peu trop, je n'y ai pas vraiment cru). Il est innocent, pur, on le devine par exemple à sa manière de réfléchir sur les communistes. Il est entouré de toute une galerie de personnages qui croient en lui et que j'ai plutôt apprécié.

Quant à la plume, je l'ai beaucoup aimée, même si j'ai parfois buté à la lecture. C'est un style assez exigeant, les phrases sont parfois longues et/ou complexes. Mais certains passages sont vraiment très beaux, et une fois entrés dans l'histoire, tout est plus fluide. En revanche, je ne pense pas que ce roman soit accessible avant 15 ans, et il me semble qu'il parlera finalement davantage aux adultes.

Ainsi, ce roman nous propose une part du Rêve américain, de partir en quête d'une âme soeur, un chemin qui est avant tout intérieur. le tout avec une certaine dose d'angélisme parfois peu crédible, mais dans le cadre des Etats-Unis des années 50 qui n'ont rien de tendre. J'ai apprécié l'écriture, mais dans l'ensemble ce roman me semble davantage s'adresser à des adultes.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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critiques presse (1)
Ricochet
13 octobre 2014
Le roman par ailleurs fulgurant gagne alors en nuances, en ombres sous la lumière qui semble éclairer le parcours du héros... Une œuvre littéraire au sens le plus noble du terme.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Existe-t-il des adultes à qui l'on peut dire "Voilà, je sais bien que ça ne ressemble à rien, c'est même pas certain que j'arriverais à le raconter", et qui vous répondent : "Dis toujours, mon garçon" ? Et qui, après, quand on a raconté l'histoire comme on a pu, en reprenant certains mots pour les changer par d'autres, car ils ne convenaient pas, et qu'on a eu le sentiment de trébucher dans chaque phrase et de servir une sombre bouillie, finissent par vous dire "Je te comprends, mon garçon" : de tels adultes existent-ils ?
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Un communiste solitaire, c'est un comble, non ? Un collectiviste isolé qui lit la presse capitaliste, tout seul, dans son divan, les pieds dans ses pantoufles...

Il rit de nouveau, apparemment de bon coeur, mais joseph tout de même sentit un fond de tristesse dans les paroles de ce vieux monsieur, et il ne trouva rien à répondre.
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Il avait dans le torse une chaleur, cette impression que l’on éprouve quand on est jeune et que l’on avale une gorgée de whisky dans le verre de son père. Il accéléra. Le ciel, devant lui, était limpide et bleu. Le soleil se rapprochait de la cime des montagnes, les forêts s’étalaient, d’un vert puissant. L’univers semblait s’être agrandi. Pour un peu, on aurait pu en entendre les craquements.
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Elle avait enfilé une chemise trop grande pour elle sur ses épaules et ses seins nus. Elle avait les jambes nues, les pieds nus. Elle marchait sur un chemin qui traversait les hautes herbes, grimpait vers la montagne, et comme elle avait les orteils nus, elle prenait garde aux épines et au gravier. Elle riait, le chemin lui plaisait beaucoup.
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Il filait, il se fabriquait du vent à lui-même. Comme s’il cherchait, sans y penser, à se nettoyer de quelque chose. Mais de quoi ? Son cœur était lourd de brouillard et d’eaux. Des étincelles d’écume lui jaillissaient des yeux et, pareil aux animaux, il obéissait à l’impulsion de la survie en allant vers ce qui lui était sûr, vers ce qui lui était bon. Vers le refuge, la guérison, la propreté.
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