Rappelons que c’est un leurre de croire que l’on peut connaître, de l’extérieur et en superficie, la nature et l’intensité des drames se jouant dans l’intimité des familles. La preuve éclatante en est donnée par la pauvreté des témoignages tels que les médias les saisissent lorsqu’ils interrogent à chaud le voisinage de personnes touchées par un fait divers sordide : « Une famille sans histoires… On ne comprend pas… Ils avaient l’air si heureux », etc.