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3.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) : 1830
Mort(e) : 1895
Biographie :

Xavier de Reul (1830-1895) est un géologue et romancier belge de langue française.

Xavier de Reul naît le 17 février 1830 à Bombaye, dans le pays de Herve. Ses parents meurent du choléra en 1848. Il s'inscrit à la faculté de philosophie et lettres de l'université de Liège, mais, en conflit avec son tuteur, abandonne bientôt ses études et voyage en Allemagne et en Italie entre 1849 et 1854. La mort à Rome de Fanny Hünerwadel, sa fiancée, le fait rentrer à Liège où il reprend des études d'ingénieur à l'École des mines. Il a pour professeurs André Dumont et Édouard Dupont : il est l'un des assistants de ce dernier lors de la fouille des grottes de la Lesse et participe à la découverte des hommes de Furfooz en 1867.

En 1870, il épouse Mathilde Tuyaerts. Le couple a deux enfants : Paul (1871-1945), angliciste à l'ULB, et Juliette (1872-1925), peintre et épouse de Fernand Stiévenart. Lorsque Mathilde meurt en couches en 1872, Xavier de Reul s'installe à Bruxelles. Il publie en 1874 son Roman d'un géologue et traduit en 1886 Ernest Staas, avocat d'Anton Bergmann.

Xavier de Reul meurt à Saint-Gilles le 22 avril 1895.

Publications :
Le Mauvais Œil, 1868 (sous le pseudonyme de Félix Villosa)
L'Âge de la pierre et l'Homme préhistorique en Belgique, 1868
Guide dans les collections préhistoriques des âges de la pierre, 1872
Roman d'un géologue, 1874
Les Enfants d'Apollon, 1890
Le Chevalier Forelle, 1892
Autour d'un chevalet, 1893
Le Peintre mystique, 1906
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mais le souvenir est une ombre qui vous suit et s'allonge à mesure qu'on s'éloigne.
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Il est dans la vie libre du paysagiste de bien tristes moments que le vulgaire ignore; ce sont ces longs soirs de campagne, lorsque, fatigué du travail, il faut, les pieds sur les chenets, attendre le sommeil en quelque misérable auberge de village. Êtes-vous seul de votre espèce, les gens vous dévisagent, l’hôte vous interroge... Grand Dieu! voici l’instituteur qui vient voir vos études; il reconnaît son toit, s’extasie, tandis que d’inquiétants marmots frôlent la toile avec leurs tartines de sirop. Mais le pis, ce sont les confrères.
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Mon cousin était peintre, il étudiait à Rome, depuis quatre ou cinq ans; excellent garçon, grand rieur, il me trouva tellement surexcité par le voyage, si naïvement curieux, si prolixe de questions, qu’il ne put résister au plaisir de me présenter aux amis, frais débarqué. Nous dinâmes à la hâte, puis nous allâmes au Canestrino, où ces messieurs se réunissaient d'habitude.
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Au pays d'Eisenach, à cette époque, sur les coteaux où trône la Wartburg orgueilleuse et dévote, on n'avait pas encore imaginé de peinturlurer les troncs d'arbres pour indiquer au touriste badaud l'endroit précis où il doit braquer ses jumelles et lever la soupape de son admiration. Il n'y avait aux alentours ni banes, ni reposoirs, ni tessons de bouteilles hérissés au bord des abrupts en points d’exclamations, ni bouches en cœur d’hôteliers roucoulant au seuil des donjons, des chalets, des villas, des isbas ; rien que d’honnêtes toits allemands, qui s'exhaussaient pour mieux respirer l'air embaumé des vallons, où les sapins immaculés dressaient leurs troncs à l'abri des faveurs du Comité d'Embellissement.
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C’est presque un lieu commun que d'affirmer l’incompatibilité de l’art et de la science. On les considère comme opposés de nature, saisissables par des facultés fort diverses de l'esprit. On se plaît à considérer l’une comme faite de précision mathématique, enfermée dans un cycle rigide, tandis que l’autre ne connaît ni lois ni règles et ne dépend que du caprice et du hasard.
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