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4.05/5 (sur 18046 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Los Angeles, Californie , le 17/11/1983
Biographie :

Christophe Paolini est un écrivain américain de fantasy et de science-fiction.

Fils d'un écrivain et d'une ancienne institutrice, Kenneth et Talita Paolini, il a passé toute son enfance à Paradise Valley dans le Montana, avec comme passion depuis sa plus tendre enfance, la lecture.
Il n'a d'ailleurs quasiment vécu qu'entouré de livres d'autant plus qu'il n'y avait, durant son enfance et adolescence, ni télévision, ni console de jeux vidéos, ni ordinateur ni internet (la radio remplaçait aisément la télévision et compagnie).

Ses parents lui firent même l'école à la maison avec sa sœur, Angela, et ce, jusqu'à ce qu'ils entrent chacun à leur tour au lycée.

Dès l'âge de quinze ans, il commence un premier roman de Fantasy inspiré de "Dragon Hatcher" de Bruce Coville. En 2002, "Eragon", le premier tome de sa série "L'Héritage" ("Inheritance") est publié par la maison d'édition Paolini International LLC, spécialement créée par ses parents.

Publié par la maison d'édition Alfred A. Knopf en 2003, il rencontre aussitôt un immense succès public partout dans le monde. Suivent deux autres volumes:"L'Ainé" ("Eldest", 2005) et "Brisingr" ("Brisingr", 2008), et enfin un quatrième: "L'héritage" ("Inheritance", 2011), reprenant ainsi le titre de la saga; qui clôt ce qui, à la base, devait être une trilogie.

Le Cycle de l'Héritage a connu un énorme succès. Il est désormais traduit dans plus de cinquante langues et a été vendu à plus de 40 millions d'exemplaires dans le monde. Une adaptation au cinéma du premier tome, "Eragon", est sortie le 20 décembre 2006.

Après sept ans sans nouvelle parution Christopher Paolini publie en 2018 "La Fourchette, la Sorcière et le Dragon" ("The Fork, the Witch, and the Worm"), un recueil de trois nouvelles, dont une écrite par sa sœur Angela Paolini, qui se déroulent dans l'univers d'Eragon un an après "l'Héritage", et qui est le le premier tome d'une nouvelle série "Les Légendes d'Alagaësia".

En 2020 Paolini s'essaye à la science-fiction en publiant "To Sleep in a Sea of Stars", traduit en français sous le titre "Idéalis - À la lueur d'une étoile inconnue" pour le premier tome, l'édition française ayant divisé en deux parties le livre original.

site officiel : https://www.paolini.net/
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Après son passage pour une rencontre exceptionnelle et deux séances de dédicace, nous avons eu la chance d'interviewer Christopher Paolini ! L'auteur de la saga Eragon, dont le nouveau livre Murtagh vient de sortir, s'est confié à nous sur son passage en France, sa relation avec les fans et ses recommandations littéraires jeunesse.


Citations et extraits (424) Voir plus Ajouter une citation
Les sables du temps, nul ne peut les arrêter. Les grains s'écoulent, les années passent, que nous le voulions ou non... et pourtant les souvenirs restent. Ce que nous avons perdu se perpétue dans nos mémoires.
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Un grain de bravoure pour trois grains de folie.
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Le garçon énuméra alors les noms de dragonnes dont il se souvenait. Il suggéra Miremel – et se corrigea lui même: le nom ne convenait pas, car Miremel était une dragonne brune. Opheila et Lenora ne convenaient pas davantage. Il allait renoncer quand il se souvint du dernier nom que Brom avait murmuré. Il plaisait à Eragon. Mais qu’en penserait la dragonne?
“Es-tu Saphira?” demanda-t-il.
Elle vrilla sur lui ses yeux pleins d’intelligence. Au plus profond de son esprit, il sentit la satisfaction de la créature.
“Oui.”
La voix silencieuse de la dragonne résonna dans sa tête, comme un écho lointan.
Il sourit. Saphira se mit à ronronner.
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- Je combattrai quand il le faudra ; je me révélerai quand l'occasion se présentera ; je me lamenterai quand l'heure sera à la tristesse ; et je mourrai quand mon temps sera venu. mais jamais je ne laisserai personne se servir de moi contre ma volonté.
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Eragon se passa une main dans les cheveux. Il se sentait vidé :
" Pourquoi tout est-il si difficile ?"
" Parce que tout le monde veut manger, mais personne ne veut être mangé."
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- Quand on refuse de me livrer certains renseignements, je n’en suis que plus déterminé à découvrir la vérité. Pour moi, une question sans réponse est une épine dans le pied qui me torture au moindre mouvement tant que je ne l’ai pas enlevée.
- Je compatis.
- Pourquoi ?
- Parce que tu dois souffrir mille morts en permanence. La vie est un océan de questions sans réponses.
(Dialogue entre Eragon et Angela)
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J'ai l'impression d'avoir été jeté dans un monde dont je suis censé respecter les règles... qu'on refuse de m'expliquer !
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Horst le fixa dans les yeux une longue minute :
- Tu es devenu un homme dur, Roran, plus dur que je le serai jamais.
- Je n'ai pas eu le choix.
- Tâche de ne pas oublier qui tu es.
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Seuls les forgerons maladroits mettent des gants.
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- Les sables du temps, nul ne peut les arrêter. Les grains s’écoulent, les années passent, que nous le voulions ou non… et pourtant, les souvenirs restent. Ce que nous avons perdu se perpétue dans nos mémoires. Ce que vous allez entendre est imparfait et incomplet. Néanmoins, écoutez cette histoire, chérissez-la, car, sans vous, elle ne serait pas. Je vais exhumer pour vous ce trésor longtemps égaré, oublié, caché dans les brumes mystérieuses du passé…
Les yeux vifs du récitant scrutèrent les visages captivés des spectateurs et s’arrêtèrent sur celui d’Eragon.
- Avant la naissance des pères de vos arrière-grands-pères, reprit Brom, la Confrérie des Dragonniers existait déjà. Protéger et surveiller nos terres grâce aux dragons et aux pouvoirs que ceux-ci leur conféraient, telle était la mission de ses membres. Durant des milliers d’années, ils s’en acquittèrent avec honneur. Leurs prouesses dans les batailles étaient sans équivalent, car chaque Dragonnier avait la force de dix soldats. Ils étaient immortels, ou presque : seul l’acier pouvait les transpercer ; seul le poison pouvait les terrasser. Ils se servaient de leur puissance pour accomplir le bien – et seulement le bien ; aussi, sous leur tutelle, des villes prospères s’érigèrent-elles. Tant que les Dragonniers assurèrent la paix, l’Alagaësia fut florissante. C’était un âge d’or. Les elfes étaient nos alliés, et les nains nos amis ; la richesse et la joie de vivre irradiaient des cités. Hélas, cela ne pouvait durer…
Brom baissa les yeux et se tut. Puis il reprit avec dans la voix une tristesse infinie :
- Nul ennemi ne pouvait détruire la Confrérie, mais personne ne pouvait protéger les Dragonniers contre eux-mêmes. Or, lorsque la Confrérie était au faîte de sa puissance, il advint qu’un garçon, du nom de Galbatorix, naquit dans la province d’Inzilbêth, aujourd’hui disparue. À dix ans, on l’évalua, ainsi que le voulait la coutume, et on décela en lui un potentiel exceptionnel. Les Dragonniers l’acceptèrent comme l’un des leurs. Galbatorix subit leur entraînement, et montra des dons remarquables. Doué d’un esprit hors du commun et d’un corps d’une force extraordinaire, il quitta rapidement les rangs des apprentis pour rejoindre ceux des Confrères. Certains jugèrent que cette promotion brutale était risquée ; las, le pouvoir avait érodé la modestie des Dragonniers ; ils étaient devenus trop arrogants pour prendre en compte les mises en garde. C’est ainsi qu’ils signèrent leur arrêt de mort…
Brom reprit son souffle avant de continuer :
- Donc, peu après que son entraînement fut terminé, Galbatorix partit pour un périple fort aventureux en compagnie de deux amis, à dos de dragon. Loin dans les terres septentrionales, ils s’aventurèrent, volant jour et nuit. Ils se hasardèrent profondément dans les territoires des Urgals, car, présomptueux, ils pensaient que leurs pouvoirs suffiraient à les protéger. Là-bas, alors qu’ils se reposaient enfin sur une épaisse couche de glace qui ne fond jamais, même en été, ils furent pris dans une embuscade tendue par les Urgals. Les deux compagnons de Galbatorix et leurs dragons furent massacrés. Cependant, malgré de graves blessures, Galbatorix réussit à mettre les monstres en déroute. Le malheur voulut qu’une flèche ennemie vînt se ficher dans le cœur de sa dragonne. Incapable de la guérir, Galbatorix la vit mourir dans ses bras. Ainsi furent plantées les graines de sa folie…
Le conteur joignit les mains et tourna lentement la tête pour observer l’assistance. Les ombres projetées par les flambeaux dansaient sur son visage fatigué. Les mots qu’il prononça ensuite furent graves et profonds, tel un glas.
- Seul, privé d’une grande partie de sa force, rendu presque fou de douleur par la perte de sa monture, Galbatorix erra comme une âme en peine dans un territoire désolé, appelant la mort. Mais la mort ne voulut pas de lui. Il eut beau se jeter sans crainte au-devant des monstres les plus redoutables, la mort ne voulut pas de lui. Les Urgals eux-mêmes s’enfuyaient à l’approche de cette manière de fantôme. C’est alors qu’il vint à l’esprit de Galbatorix que, peut-être, la Confrérie lui offrirait un autre dragon. Poussé par cette idée, il entreprit un voyage épuisant, à pied, à travers la Crête, qu’il avait survolée en un clin d’œil sur le dos de sa dragonne. Il lui fallut plusieurs mois pour la parcourir dans l’autre sens. Il pouvait chasser grâce à la magie, mais, maintes fois, il emprunta des chemins où même les animaux n’osaient pas se risquer. Tant et si bien que, lorsqu’il eut enfin franchi les montagnes, il était plus mort que vif. Un fermier, le trouvant évanoui dans la boue, prévint les Dragonniers. Ceux-ci emmenèrent leur confrère inconscient dans leur retraite. Là, Galbatorix dormit quatre jours, et son corps guérit : lorsqu’il se réveilla, il dissimula la fièvre qui faisait bouillir son esprit. Devant le conseil chargé de le juger, Galbatorix réclama un autre dragon. La véhémence de sa requête révéla sa démence. Le conseil découvrit son vrai visage et repoussa sa demande. Galbatorix était désespéré. Berné par son délire, il parvint à se persuader que sa dragonne était morte par la faute des Dragonniers. Nuit après nuit, il se convainquit de la véracité de son mensonge, et il mit au point une terrible vengeance…
La voix de Brom n’était plus qu’un souffle hypnotisant :
- Il trouva un Dragonnier compréhensif et, piquant sa sympathie, il inocula au malheureux le poison de sa folie. Il multiplia les démonstrations faussées ; il recourut aux secrets de magie noire qu’un Ombre lui avait enseignés au cours de ses errances ; à force, il sut enflammer l’esprit du Dragonnier contre les Anciens. Ensemble, ils attirèrent traîtreusement l’un d’eux dans un piège pour le tuer. Le crime accompli, Galbatorix se retourna contre son complice et l’abattit. Les Dragonniers le surprirent à ce moment-là, les mains pleines de sang. Un cri de rage tordit les lèvres de Galbatorix, qui s’enfuit dans la nuit. Sa folie le rendait si rusé qu’on ne le retrouva point. Pendant des années, Galbatorix se cacha dans les Terres désertiques, tel un animal traqué. Nul n’oubliait ses atrocités, mais, le temps passant, on finit par abandonner les poursuites. Cependant, la mauvaise fortune frappa de nouveau : Galbatorix rencontra Morzan, un jeune Dragonnier de constitution solide, mais d’esprit fragile. Galbatorix le persuada de laisser une porte ouverte dans la citadelle d’Ilirea – qu’on appelle Urû’baen de nos jours. Galbatorix s’y faufila et vola un œuf de dragon. Son disciple et lui se cachèrent dans un endroit où les Dragonniers ne s’aventuraient jamais. Là, Morzan commença son initiation aux forces maléfiques. Galbatorix lui enseigna des secrets interdits qui n’auraient jamais dû être dévoilés. Là naquit et grandit le dragon noir de Galbatorix, nommé Shruikan. Lorsque Shruikan eut atteint sa taille d’adulte, et que Morzan eut terminé son apprentissage, Galbatorix se révéla au monde, Morzan à ses côtés. Ensemble, ils combattirent tous les Dragonniers qu’ils croisèrent. À chaque fois qu’ils en tuaient un, leurs forces grandissaient. Douze Confrères se rallièrent à Galbatorix, mus par le goût du pouvoir et le ressentiment. Avec Morzan, ils devinrent les Treize Parjures. Les Dragonniers survivants, déconcertés par cette alliance, succombèrent à l’assaut des traîtres. Les elfes, à leur tour, livrèrent un combat acharné à Galbatorix ; mais, dépassés, ils furent contraints de se replier sur leurs terres secrètes, d’où ils ne ressortirent plus jamais. Seul Vrael, le chef des Dragonniers, sut résister à Galbatorix et aux Parjures. Homme d’expérience, âgé et sage, il lutta pour sauver ce qui pouvait encore l’être, et empêcha ses ennemis de mettre la main sur les derniers dragons. Au cours de l’ultime bataille, devant les portes de Dorú Areaba, Vrael vainquit Galbatorix, mais il répugna à l’achever. Mal lui en prit : Galbatorix profita de son hésitation pour lui porter un coup violent sur le côté. Grièvement blessé, Vrael se réfugia dans la montagne d’Utgard, où il espérait reprendre des forces. Il n’en eut pas le loisir. Galbatorix le retrouva, le défia et le blessa à l’entrejambe. Grâce à cette fourberie, il put dominer Vrael et le décapita d’un coup d’épée. Alors, un flot nouveau de puissance coula dans les veines de Galbatorix, qui se proclama maître et seigneur de toute l’Alagaësia. Son règne avait commencé ; il dure encore.
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