Gouverner c'est d'abord se méfier. Tout souverain qui baisse sa garde est un homme perdu. Mes détracteurs et mes ennemis me jugent sournois, machiavélique, mystificateur. Ils ont mille fois raison. J'ajouterai sans honte à leurs griefs que la vie m'a aussi rendu cruel, mélancolique, impulsif et rancunier. Si la vengeance me comble, la bonté m'est suspecte. Pourquoi m'en encombrer ?