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3.94/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1965
Biographie :

Enseignante, elle est attirée par la littérature policière. Elle a toujours aimé raconter des histoires, mais c’est suite à une maladie grave que l’écriture lui est devenue indispensable. Elle a participé à quelques émissions de jeux télévisés et aime autant le cinoche que le cinématographe. Tarentino est son dieu vivant. Elle fond pour Mark Wahlberg et adore Kate Winslet et Cecile de France. Elle craque pour Juliette Gréco, Led Zep et AC/DC. Tous ces univers sont source d’inspiration. Elle a gagné le premier prix d’un concours littéraire dans le magazine Marie France et le prix de la nouvelle au premier salon de Noeux les Mines.

Source : livrs-editions.com
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Heureusement qu’elle ne reprend pas encore le travail, car ses pauvres élèves seraient horrifiés devant une prof aussi repoussante et que dire de son autorité à une époque où l’ado traque la moindre imperfection sur le corps enseignant !
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Il est intéressant de noter au point de vue anthropologique, le fait que chaque parent imagine que les profs se souviennent de leur progéniture. Le mieux est d’acquiescer gentiment aux remarques sur les petits rejetons dont les enseignants n’ont pas toujours gardé un souvenir impérissable.
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Somain est une ville au passé minier à dix minutes d’Orchies. Elle a subi de plein fouet les effets de la crise. Aujourd’hui, les pouvoirs locaux tentent de redorer le blason de la commune. Ainsi , les corons sont réhabilités afin d’en faire des logements sociaux. Les quelques mineurs encore rescapés de la silicose se font rares. On s’est débarrassé du charbon, on tente d’oublier ceux qui y ont laissé leur santé : coup de balai économique et politique.
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Ce sont ses vieux démons qui l’obsèdent et l’obligent à écrire, même avant l’AVC. En effet, c’est un exercice exorciste déjà mis en pratique quand, jeune adolescente, elle gravait sur un cahier de brouillon ses humeurs de petite fille qu’elle était et qu’elle est restée longtemps encore après l’âge légal de péremption de la Sainte-Catherine.
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Finalement, elle n’a pas perdu son temps chez ce notaire. Une consultation gratuite assez payante : phénomène suffisamment rare en matière juridique pour s’en réjouir.
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La nouvelle venait de tomber. De Templeuve. Les nausées allaient ainsi peut-être disparaître. Débarrassée, la voilà délestée du passé. Madame mère était morte, enfin, pour de vrai ! Le mauvais conte de fées prenait fin ! Depuis deux jours, Marina ruminait cette nouvelle. Son équipe s’occupait des formalités. La formalité était le mot exact qu’il fallait utiliser pour ce… cette chose, la mort de Pauline. Puis le courrier arriva.
Mes petites feuilles à la violette.
Voilà ce qui était inscrit sur l’en-tête de ce courrier aux effluves de violette. Encore un taré qui veut me faire découvrir un parfum de son invention ! Ou un admirateur, bref un autre taré, qui veut me faire rêver avec ses déclarations nunuches ! Les secrétaires de Marina ne s’occupaient que de la correspondance professionnelle. Tout ce qui semblait être personnel lui était remis avec la plus grande discrétion. Cette lettre lui procura immédiatement un léger frisson sans comprendre pourquoi. Oui, sans doute un taré. Seulement, elle ne put s’empêcher de lire la suite. Et puis ce titre qui faisait remonter étrangement l’odeur de mort, de mort ranimée par l’appel de Templeuve. Ce con de directeur de mouroir ! Elle était sûre qu’on allait encore lui demander de l’argent… Mais bon tout cela n’était que la rançon du succès, il fallait faire avec… D’ailleurs, elle aimait faire avec ! Ses yeux effleurèrent donc le feuillet.
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Chacun, ainsi, ressentait la présence de l'autre, conscient de respirer le même air du temps. Le souffle de la vie les englobait, mais n'avait pas encore décidé de ce qu'il devait faire d'eux.
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Ah ! Dunkerque et ses environs ! Si cette grande cité portuaire du nord de la France avait été la région de ses vacances d’adolescente, il y a longtemps qu’elle avait changé de cap vers des horizons plus distrayants et bourgeois. Mais le travail et le profit primaient cette fois. Quand on était conviée pour « créer l’évènement », peu importaient les disgrâces de la voûte céleste. La femme d’affaires, nouvelle icône de la mode y était sollicitée. Elle était censée faire merveille lors de l’ouverture d’un des plus grands centres de thalasso d’Europe du Nord dont le slogan provisoire était prometteur « les fées mer sur les rides ! ». Elle aurait préféré Le Touquet pour ce projet, mais exceptionnellement, elle n’était pas de taille à combattre les caprices des affaires et les considérations spatiales.
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Était-ce à cela qu’elle pensait, au volant de son cabriolet, en route pour cette ville où l’attendait Benjamin le bien nommé ? Elle transpirait quelque peu dans son tailleur en cuir, sans doute à cause du souvenir du regard novice de ce Benjamin capté lors de leur dernière rencontre. Enfin, « transpirer » n’était pas le mot exact. Une telle personnalité ne souffrait pas des affres du commun des mortels. D’ailleurs, était-elle mortelle ? Donc, Madame ne transpirait pas, Madame vibrait au son de ses envies. Et ce qu’elle souhaitait pour le moment, c’était se faire obéir de Benjamin puis s’en débarrasser avec un maximum de plaisir.
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Pourtant, ce diable en jupons, en corsaire ou même en guêpière était monstrueusement intelligent. En effet, elle savait vendre toutes ses promesses de jouvence à celles qui avaient les moyens de payer. Et au prix fort ! Des femmes comme ça, Marina avait le don de les dénicher. C’était ce qu’on appelait le flair. Elle avait l’art de repérer le filon cosmétique ! Une aubaine pour cette femme avide de réussite. Elle avait trouvé comment capter la lumière aussi facilement que les tendances de la mode. Elle avait su créer une crème capable de donner à un visage les ardeurs du vent, les lueurs du ciel et la beauté de l’été éternel.
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QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

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